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16.07.2020

Toupal – Ce que je n’aimerais plus jamais entendre !

Toupal est un adorable chien aux grands yeux tristes.  Sandrine l’a adopté il y a 2 ans, alors qu’il avait déjà 10 ans. Comme tout vieux chien, il est perclus de rhumatisme et d’arthrose. En plus de cela, Toupal souffre d’un problème de thyroïde et d’un coeur fatigué…mais le vétérinaire a stabilisé la situation.

Sandrine ne connaît pas l’histoire de Toupal, et elle se tourne vers moi pour apaiser son grand stress et son arthrose. Toupal est sujet à des angoisses permanentes. Il fait des cauchemars, a peur des hommes portant des capuches, des courants d’air. Il est effrayé par les bruits de moteur dans la rue, des portières qui claquent, des voix d’hommes.

A l’approche du départ en vacances, Sandrine prépare les valises, les cauchemars se multiplient et Toupal hurle dans la nuit. Sandrine cherche des solutions alternatives et se tourne vers moi pour le stress et l’arthrose.

Lors de ma première connexion, si vous commencez à me connaître un peu, je savais que cela allait être difficile. Bingo ! J’ai commencé mon travail comme toujours et me suis présentée à Toupal, envoyée par sa maîtresse pour l’aider. Je travaille d’abord sur ses centres énergétiques pour réaligner l’ensemble. Ensuite, j’entre en communication animale avec lui et je laisse venir les choses comme toujours. Et là, sa vie défile en bloc. Toupal m’explique avoir vécu dans la rue. Il me raconte la drogue, l’alcool, la violence, les squats, la peur de ne pas savoir où dormir, quand et quoi manger. C’est d’une violence inimaginable. Toupal me raconte qu’il valait mieux se faire oublier, être transparent.

Sandrine me confirme que Toupal oubliait de manger dans les premiers temps, que les changements de logement pendant les vacances sont aussi très difficiles pour lui. Sa peur des courants d’air s’explique aussi, ainsi que la peur des hommes à capuche.

Voilà son histoire. J’en apprendrai peut-être plus sur lui puisque je commence seulement le travail.  Par la communication animale, j’apprends leur histoire quand les animaux veulent bien me parler. C’est violent, parce que ces histoires sont rarement drôles.

Je remercie Sandrine pour sa confiance. Le travail s’annonce ardu mais j’y crois… comme toujours !

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